corporence

⇒CORPORENCE, subst. fém.

Vieilli ou région. Corpulence, taille d'une personne; allure d'une personne. Belle, vilaine corporence. Corporence de taureau (cf. BALZAC, Œuvres div., t. 3, 1850, p. 118). Joseph était un enfant triste, d'une chétive corporence et d'un caractère tourné en dedans (SAND, Maîtres sonneurs, 1853, p. 9).

Rem. Cf. Canada 1930 (qui enregistre également l'adj. corporent, ente « corpulent »), PIERREH. 1926 et son suppl., THOMAS 1956.

Prononc. et Orth. Seule transcr. ds LAND. 1834 : kor-po-rance. Écrit corporance ds NERVAL, Nouv. et fantaisies, 1855, p. 201. Étymol. et Hist. Av. 1527 « corpulence, grosseur (d'une personne, d'un animal) » (Cl. MAROT, Œuvres, éd. C. F. Mayer, t. 4, p. 197) — 1575, Thevet ds HUG.; corporence s'est maintenu dans certains patois (cf. FEW t. 2, p. 1216 a-b) et apparaît apr. le XVI^e s. chez quelques aut. employant des mots régionaux. Prob. déformation de corpulence, sous l'infl. de corporel et de corporu « corpulent » (1155 Wace ds KELLER, p. 289 a). Fréq. abs. littér. :1. Bbg. GOUG. Lang. pop. 1929, p. 144.

corporence [kɔʀpɔʀɑ̃s] n. f.

ÉTYM. Av. 1527; probablt déformation de corpulence, sous l'infl. de corporel, et de corporu « corpulent ».

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♦ Régional et vx. Corpulence, allure d'une personne (cf. ex. de Balzac et de G. Sand, in T. L. F.).

Encyclopédie Universelle. 2012.